Aussi loin que je puisse me souvenir, je n’ai jamais eu ce qu’on pouvait appeler « l’esprit concours ». Je me suis toujours contenter de ce que l’on me demandait et je n’ai jamais vraiment fourni le moindre effort supplémentaire pour accentuer mes recherches ou encore approfondir mes connaissances… En fait, j’étais un peu comme tout le monde, à savoir qu’en maternelle, primaire, début de collège, j’étais un crack! Mais à partir de la fin du collège et jusqu’au lycée, on va dire que le programme a dépassé mon niveau d’intelligence qui, en y repensant, stagnait plus qu’autre chose. En fait, je parle de ça pour une raison. Depuis je suis rentré en I.F.S.I, j’ai et je le déplore, une vie centrée sur l’école et les stages. Je n’ai pas vraiment le temps pour moi et encore moins pour mes proches qui, même si ils ne me le disent pas vraiment, doivent trouver sans doute que j’exagère… Ils n’ont pas tord, mais pas forcément raison. Depuis septembre dernier, je dois avouer que je travaille comme je n’ai jamais vraiment travailler. Je suis plus ou moins dans la vie active et la théorie que je dois assimiler pour y être vraiment représente un pavé que je peine à assimiler. Malgré tout, il y ait des moments comme aujourd »hui où je me motive à continuer. En fait, j’ai passé cinq heures à faire une simple analyse de pratique. On peut donc dire que j’ai vraiment peiné mais pour m’entendre dire au final par mon cadre, que c’était un travail super et que ça se voyait que j’avais mis de l’énergie à le réaliser…
Croyez le ou non mais j’ai ressenti quelque chose de fort car pour le première fois depuis ma rentrée, j’ai trouvé que je ne faisais pas tout ça pour rien. Autre cas, une démarche clinique pour une évaluation en groupe dont les membres m’ont simplement dit que c’était très recherché et en gros, la base même du devoir final repose en grande partie sur mon travail. Alors je sais que ce n’est que le début, qu’il me reste disons… Deux ans et demi. Mais je dois avouer que je me plais à ressentir cette satisfaction.
En fait, je sais depuis le début que ce par quoi je vais passer sera pénible mais quand je repense à ceux qui se démènent pour avoir de bons résultats au lieu de se concentrer uniquement sur un simple dix, et quand je regarde ceux qui « par chance » ont un don pour l’apprentissage, je me dis qu’ils ont tous un point commun… : Un avenir tout tracé…
A l’heure actuelle, c’est tout ce que je demande, et comme on dit : » Vise la lune, pour retomber dans les étoiles »
Je crois juste qu’il est temps pour moi de me surpasser. De me lancer dans ce projet égoïste de vivre la satisfaction que peut apporter un devoir réussi ou une appréciation des plus positives même si pour cela, je dois sacrifier quelques parties de plaisir ou je ne sais quelle sortie.
Alors je ne dis pas que c’est simple et que je me fiche des autres car je reste humain et j’ai besoin d’un équilibre c’est évident. Mais pour la première fois, je crois bien que je vais faire l’effort continu de fournir le meilleur de moi même, de foncer tête baissée de façon à ne rien regretter et d’obtenir ce que je convoite depuis le tout début….
Il y a un temps pour tout,
Aujourd’hui c’est celui de la réussite.
Je ne m’attarde plus sur les jaloux,
Car je compte bien dépasser mes limites…