Feeds:
Articles
Commentaires

C’est bête mais dernièrement, je me suis souvenu d’une chanson que m’avait chanté mon meilleur ami et qui m’avait beaucoup amusé parce qu’elle ne finissait jamais et donc devenait très vite énervante!  Alors je trouve ça drôle de la partager. Attention, c’est parti:

(Eugène)

Il y a un trou dans mon seau, chère Élise, chère Élise.

Il y a un trou dans mon seau…

(Élise)
Mais bouchez-le cher Eugène, cher Eugène
Mais bouchez-le.

(Eugène) Avec quoi vais le boucher?

(Élise) Avec de la paille!

(Eugène) Mais la paille n’est pas coupée…
(Élise) Mais coupez-la…

(Eugène) Mais avec quoi vais-je la couper…
(Élise) Avec la faux…

(Eugène) Mais la faux n’est pas aiguisée…
(Élise) Aiguisez-la…

(Eugène) Mais avec quoi vais-je l’aiguiser…
(Élise) Avec la pierre…

(Eugène) Mais la pierre n’est pas mouillée…
(Élise) Mais mouillez-la…

(Eugène) Mais avec quoi vais-je la mouiller…
(Élise) Avec de l’eau…

(Eugène) Mais l’eau n’est pas puisée…
(Élise) Mais puisez-la…

(Eugène) Mais avec quoi vais-je la puiser chère Élise, chère Élise…
(Élise) Avec un seau cher Eugène, cher Eugène avec un seau…

(Eugène) Mais il y a un trou dedans mon seau chère Élise, chère Élise…
(Élise) Mais bouchez-le, Cher Eugène, cher Eugène, mais bouchez-le

Et cetera, et cetera… (rires)

…Compte rendu…

Je connais quelqu’un qui fait le double de ma carrure mais que je n’ai quasiment jamais vu en colère. Je connais quelqu’un qui même pour une fille a une voix beaucoup trop aiguë (rires), quelqu’un qui ne résonne comme personne d’autre. Une fille aux cheveux rouge feu ainsi qu’une autre qui à 21ans a la vie d’une de 15 et qui se cherche encore. Une fille si objective que que quelque soit mon problème, je sais qu’elle me donnera le conseil le plus efficace. Je connais une fille prenant tout au premier degré mais tellement adorable de part sa simplicité et sa timidité. Un mannequin, même deux d’ailleurs et une troisième qui s’ignore. Une personne qui a eu un impact important dans mon petit cœur et que je ne sais oublier. Un mythomane de première et un comique de première. Un alcoolique, une artiste et même deux. Un scientifique qui s’efface et un passionné d’automobiles qui connait chaque voiture avant même sa sortie. Un autre ayant la même passion pour la musique et qui pourra vous dire tout autant. Un guitariste et plusieurs jeunes mères. Un mec qui ressemble en tout point à un irlandais mais qui est natif de la Guyane. Je connais une fille blanche qui a les fesses de toutes celles qui n’en ont pas. Un mec qui fait deux fois ma carrure mais en muscles purs cette fois ci. Une nymphomane, un obsédé, un éternel fêtard et une éternelle fêtarde. Une hyperactive, une ultra studieuse et une fille à la mentalité de 30ans dans un corps de 20.  Une fille qui ne supporte pas de ne pas être aimée et une autre dure de caractère mais si fragile à l’intérieur. Une matérialiste et la fille la plus jolie et athlétique que je n’ai jamais connu. Une éternelle déprimée voire dépressive d’ailleurs. Une anglaise, une espagnole, une russe, une allemande.  Un mec a qui je dois péter les genoux et une fille d’1m50 à 20ans. Un type capable d’avoir n’importe quel examen avec une journée de révisions et un mec de mon âge avec les cheveux déjà poivre et sel.

Je pourrais continuer encore longtemps comme ça car je sais que la liste est loin d’être exhaustive mais tout ça pour dire que parmi tout ce panel de connaissances, je me demande qui sont mes véritables amis et si je réponds à ma question, je me rends compte qu’ils ne sont pas si nombreux. Qui sont les gens qui seront toujours là pour moi et qui m’aiment pour ce que je suis. Qui sont ceux qui penseront à moi le jour de mon anniversaire ou encore qui m’inviteront chez eux parce que je leur manque…? Je suis d’un caractère assez jovial et je sais qu’il ne m’en faut pas de beaucoup pour adresser la parole à quelqu’un. Du coup forcément, des bonjours, des amis sur Facebook ou je ne où j’en ai, mais dans le fond, qui sont les « vrais » comme on dit? J’ai une conception de l’amitié précise et je sais que ça y joue pour beaucoup et malheureusement, n’étant pas chez moi et ne bénéficiant pas d’une vie digne d’un parfait scénario de films pour jeunes, les gens que j’apprécie sont éparpillés aux quatre coins du monde. La plupart pense que je ne serai jamais seul parce que je parle à qui le veut contrairement à beaucoup mais bon, avec les bons arguments, je peux faire croire n’importe quoi à celui ou celle qui ne me connais pas réellement et qui ne cherche pas à me connaitre.

Alors je ne dis pas ça pour me plaindre ou pour compléter ma collection mais plutôt pour que je finisse par me dire que je ne dois pas m’arrêter sur le nombre et que même si je peux les compter sur un main, ben ma foi… Il vaut mieux largement ça que rien…

J’ai passé deux jours absolument magnifiques dans le célèbre parc d’attractions Disneyland Resort Paris. Quand je voyais toutes les publicités et que j’écoutais les gens parler comme des enfants en disant que c’était magique et qu’ils se sentaient rajeunir, je pensais qu’ils exagéraient un peu et que certes, c’était un endroit fameux mais pas de quoi tenir le discours d’une personne de 3ans… Ça, bien sur, c’était avant de m’y retrouver… Dès mon arrivée à la gare, rien que le réseau routier construit autour du parc m’a épaté. Les hotels se suivant les uns à la suie des autres et tous plus beaux les uns que les autres. L’organisation, les magasins, les attractions et tout ce qui a été déployé autour de ce seul petit bout de terre, tout cela n’a fait que me faire comprendre comment, la « magie » était entretenue. Même en essayant de regarder cela de la façon la plus objective possible, il y a de quoi se sentir tout petit, entouré de tout un monde mais aussi dans notre tête quelque soit notre âge. Je me suis amusé à courir un peu partout pour immortaliser chaque petit instant et profiter un maximum des services dont je pouvais bénéficier. Aujourd’hui, je me retrouve avec plus de 300photos et des souvenirs plein la tête. Tant et si bien que mon retour sur Bordeaux m’a semblé fade et à tel point que je n’ai qu’une hâte, c’est de  saisir la prochaine opportunité pour y retourner ne serait ce qu’une journée. Tout cela pour dire que Disneyland a su captiver ses fidèles et par ses nombreux films et par son univers qui engrange encore plus de monde que je n’aurais pu le croire. De plus, lors de la parade, le message était que les rêves ne proviennent que du cœur qui les génère. Ils ne peuvent être inventés. On nous apporte la base et le reste nous ait propre. Ainsi, ce plaisir n’est commun en rien à celui d’un autre et c’est là que nait la magie.

Et comme une expérience engendre toujours de nouveaux savoirs, je finirai en disant que c’est confirmé, je ne supporte aucune attraction à sensations et mon envie d’avoir des enfants a été repoussée d’au moins 10ans! (comprendront ceux qui pourront…)

…Nouveauté…

Aujourd’hui, et après trois longs mois d’attente, j’ai enfin eu mes résultats de mon premier semestre… Alors pour faire simple, j’ai eu une moyenne de 13.4/20 mais, à cause d’un système d’ECTS qui copie les unités d’enseignement de l’université, il faut, pour que mon semestre soit valide un minimum de dix, et ce, à chaque matière. Ce n’est pas le cas pour deux mais comme l’une d’entre elles se compensait avec une autre, alors, je n’ai que ce que l’on appelle « processus traumatiques » à rattraper en juillet lors des dernières sessions. Ainsi donc, un semestre étant égal à 30 ECTS, je me retrouve « qu’avec » 28.

Objectivement, n’importe qui (et d’ailleurs moi en premier), dirait que c’est tant mieux dans la mesure ou je n’ai qu’une matière sur 12 à refaire. Pourtant, cette journée m’a permis de découvrir un point de ma personnalité que j’ignorais encore à ce jour… Le perfectionnisme…

De ce fait, je vous avouerai que je suis déçu de ma performance. Je suis le premier surpris parce que je ne me suis jamais trouvé ce trait de caractère nulle part. Même après trois essais de première année de médecine, je n’ai jamais développé un quelconque esprit de concours. Pourtant, là, je ne me reconnais plus vraiment. En plus, étant sous une réforme qui peine à se mettre en place et donc, qui présente d’énormes problèmes « techniques » dirons nous, les notes ont été revues à la hausse au point que même ceux qui n’avaient même pas réellement ouvert un cahier ont pu malgré tout, s’en sortir avec 3, 4 ou 5 rattrapages grand maximum. Non pas que je les envie mais en quelque part, j’y trouve une certaine injustice en me disant que les meilleurs se mêlent aux moins bons sous prétexte que l’école souhaite garder une certaine image. De plus, on a pas vraiment la véritable valeur (enfin pour la plupart) du travail qu’on a fourni car nous ne savons pas quelle note a, ou n’a pas été rehaussée.

Personnellement, je pense que je mérite ma moyenne et la matière que j’ai à repasser tombe sous le sens dans la mesure ou c’est elle que j’ai le plus délaissé. Malgré tout, je pensais avoir ne serait ce que dix (et non 9) histoire de faire partie de ceux qui ont tout eu du premier coup. Qui plus est mêlés à une mauvaise foi, ceux qui s’en ont sorti malgré un travail bâclé s’inventent une réalité dans laquelle ils auraient été des plus assidus et donc trouvent leurs résultats logiques. Le hic, c’est que cet I.F.S.I ne renouvellera pas cette expérience et viendra le moment où chacun aura les fruits (mûrs ou pourris) du travail qu’il aura fourni.

De mon côté, non jaloux du reste, je profite de cette expérience pour me découvrir un peu plus et pourquoi pas, profiter de cette nouveauté pour continuer à me surpasser…

…Egaré…

Je vais vous raconter l’histoire d’un mec que j’estime être le jeune homme le plus difficile à cerner et le plus insatisfait que je n’ai jamais rencontré. Il est capable de passer de la peine au rire, du stress à la détente et de la certitude au doute en une fraction de seconde. Il croit savoir ce qu’il lui faut mais se rend compte que ce n’est pas vrai ou pense avoir ce qu’il lui faut puis se demande si finalement, il n’était pas mieux avant…? Pire encore! Il croit avoir ce qu’il lui faut, pense que ce n’est pas le cas, avant de se rendre compte qu’il se trompait. Cette personne peut vous parler si elle a un problème mais se répondre à elle même et du coup, partir dans un auto-dialogue sans fin en essayant d’imaginer les dires d’un interlocuteur devenu inexistant ou divers scénarios dans lesquels elle a tendance à se projeter et à se perdre par la même occasion. Il est un éternel rêveur accentué d’un impatient invétéré. Si il se concentre de trop, il est capable de s’attarder sur des choses inutiles, futiles, vaines et pour lesquelles il serait idiot d’user son énergie mais croyez moi, il le fera. Car c’est plus fort que lui. Comme si ça pouvait lui rendre service alors que ça ne fait que l’enfoncer chaque jour un peu plus. Il peut diviser le temps en secondes aussi longues que des heures et du coup, avoir tout le loisir de s’enfermer dans une bulle dans laquelle lui seul peut se rendre sans pour autant en comprendre le sens et donc, ne même pas pouvoir l’expliquer à qui voudrait l’entendre.

Son esprit est tel que ses proches s’étonnent encore de son comportement ou ne cherchent pas à savoir plus loin se satisfaisant du peu qu’ils savent car trop chercher à le connaitre nuirait dans la mesure où lui même se demande encore quelle lumière l’anime.  Je vous parle d’un individu qui ne fait qu’envier ce qu’il a autour de lui sans voir ce que lui possède, se disant que c’est tellement mieux ailleurs. Je vous parle de quelqu’un qui pour être heureux, devrait accumuler les qualités de chaque personne qu’il croise pour obtenir la perfection, oubliant que l’Homme est imparfait de nature. Je vous parle de quelqu’un qui s’ennuie à l’heure actuelle et qui n’a pas d’autre choix que de venir écrire un texte sans queue ni tête espérant que ça lui sera bénéfique avant de se rendre compte que non…

Que lui faut il? Tout et rien à la fois car il n’a besoin de rien mais recherche tout.

Lui, vous savez? Celui qui se voit dans vos yeux ou dans le reflet de son miroir… Celui qui au lieu de dormir, espère encore se tirer du labyrinthe dans lequel il a l’air si bien vu qu’il ne fait rien pour en ressortir. Mais oui, lui là, celui qui ne montrera de lui, que ce que vous croyez qu’il soit…

Voila… Vous voyez? Cette personne… C’est moi…

…Guerre amicale…

Le texte qui suit sera sans doute le plus court de tous car il découle uniquement de la photo qui y est rattachée… Pour moi, elle illustre à la perfection le fait que quelque soit l’ampleur du conflit qui peut opposer deux ennemis, il y aura toujours un moyen pacifique de le résoudre… A méditer…

…Capture…

Si il y a un art dans lequel je me retrouve, c’est celui de la photographie. Déjà, je trouve ça sidérant qu’un simple appareil se voulant de plus en plus petit avec l’avancée de la technologie, puisse nous transmettre ce que l’on voit  mais en plus, je pourrais passer des heures à contempler le travail d’un bon photographe et m’imaginer appareil en main à la recherche de l’image qui pourra apporter la sensation que je ressens quand je regarde le travail accompli. Capturer le moment présent, chercher la chose, la scène qu’on sait quotidienne sans pour autant la voir ou mieux, l’évènement rare que l’on veut immortel. Souvent, je regarde la lune, les étoiles ou un décor que je trouve particulièrement beau mais qui je sais ne rendra pas aussi bien sur photo dans la mesure ou la résolution entre nos yeux et la machine n’est pas la même. Mais d’un autre coté, une photo bien prise, sur laquelle les couleurs flamboient est de loin supérieure à ce que nos yeux peuvent nous montrer. Je ne parle même pas des retouches que l’on peut apporter, je parle de la prise spontanée, comme le simple reflet dans un miroir. Je parle du talent capable d’enjoliver les choses, de montrer aux autres ce  qu’il ne veulent, ou qu’ils ne peuvent pas voir…

Du coup, je n’ose même pas me comparer à cela. Je suis simple, je vois la chose comme un hobby et je vais même jusqu’à tricher avec la « magie » en demandant une pose spécifique. Le résultat est quand même la mais je sais que j’ai beaucoup à faire avant d’être fier de ce que je peux fournir. Mais en clair, si je devais résumer ma vie, elle serait inscrite dans un grand livre d’images légendées au gré de mes ressentiments, plus complète qu’elle ne l’aura jamais été; et surtout placée sous l’œil du plus grand et du meilleur des photographes…

…Attraction…

On va dire que je ne me suis jamais considéré comme étant un « beau gosse ». Je ne suis pas capable d’aborder une fille dans la rue ou ailleurs ni d’engager une conversation. Pour cela, il faut absolument que ça soit de façon indirecte sinon je perds tous mes moyens. En plus, dirons nous que ma « technique de drague » est nulle pour ne pas dire inexistante.

Quand j’étais en Martinique, je n’ai pas connu grand chose au niveau relationnel parce que même si j’étais entouré presque que de filles,contrairement à ce que pouvait penser certains garçons, j’étais plus leur meilleur ami qu’autre chose. Tout ça, en plus de ce qui peut arriver à l’adolescence a fait que je n’ai pas vraiment eu confiance en moi pour ce qui était de plaire. Mieux, j’ai tellement eu l’habitude qu’on me considère comme un ami que la moindre marque d’affection qu’on me donnait ne me mettait même pas la puce à l’oreille.

Malgré tout, aujourd’hui, j’essaye de relativiser parce qu’au bout de 22ans révolus, je n’ai pas non plus passé ma vie seul. Certes je ne suis clairement pas le plus beau jeune homme que la Terre ait portée mais je ne suis pas non plus le plus laid et encore moins le plus inintéressant même si personnellement, je me trouve assez banal. J’ai un certain humour qui peut faire qu’on s’attache à moi et même si au début, « on ne miserait pas un copec sur moi », qui sait, peut-être que sur un malentendu, ça pourrait marcher… En fait, il faut juste que je prenne conscience que tous les gouts sont dans la nature et qu’on ne peut plaire non plus à tout le monde. Je sais bien que je n’aurai pas confiance en moi du jour au lendemain et je crois qu’au final, il vaudrait mieux pour ne pas avoir trop d’assurance. Comme il s’agit de moi, il est clair que je ne me vois pas de l’extérieur et je n’arrive pas à  juger ce que les autres peuvent me trouver mais je ne vais pas m’en plaindre. Elles ne sont pas folles (je l’espère) en tout cas et l’essentiel est qu’au final, je puisse trouver quelqu’un tant que ses motivations sont sincères.

Après réflexion, c’est vrai que quand je regarde bien, j’ai eu des histoires et des aventures qui n’auraient pas eu lieu si j’étais si banal que je le dis. Alors peut-être suis je trop superficiel dans ce que j’estime être l’attirance. Peut-être voient elles ce qui se cache au fond de moi et qui fait qu’elles se sentent attirées. Ou peut-être tout simplement qu’elles m’apprécient tel que je suis et que je corresponds à ce qu’elles désirent.

Et puis après tout, ne dit on pas que la beauté est dans les yeux de celui qui la regarde…?

…Plus loin…

Aussi loin que je puisse me souvenir, je n’ai jamais eu ce qu’on pouvait appeler « l’esprit concours ». Je me suis toujours contenter de ce que l’on me demandait et je n’ai jamais vraiment fourni le moindre effort supplémentaire pour accentuer mes recherches ou encore approfondir mes connaissances… En fait, j’étais un peu comme tout le monde, à savoir qu’en maternelle, primaire, début de collège, j’étais un crack! Mais à partir de la fin du collège et jusqu’au lycée, on va dire que le programme a dépassé mon niveau d’intelligence qui, en y repensant, stagnait plus qu’autre chose. En fait, je parle de ça pour une raison. Depuis je suis rentré en I.F.S.I, j’ai et je le déplore, une vie centrée sur l’école et les stages. Je n’ai pas vraiment le temps pour moi et encore moins pour mes proches qui, même si ils ne me le disent pas vraiment, doivent trouver sans doute que j’exagère… Ils n’ont pas tord, mais pas forcément raison. Depuis septembre dernier, je dois avouer que je travaille comme je n’ai jamais vraiment travailler. Je suis plus ou moins dans la vie active et la théorie que je dois assimiler pour y être vraiment représente un pavé que je peine à assimiler. Malgré tout, il y ait des moments comme aujourd »hui où je me motive à continuer. En fait, j’ai passé cinq heures à faire une simple analyse de pratique. On peut donc dire que j’ai vraiment peiné mais pour m’entendre dire au final par mon cadre, que c’était un travail super et que ça se voyait que j’avais mis de l’énergie à le réaliser…

Croyez le ou non mais j’ai ressenti quelque chose de fort car pour le première fois depuis ma rentrée, j’ai trouvé que je ne faisais pas tout ça pour rien. Autre cas, une démarche clinique pour une évaluation en groupe dont les membres m’ont simplement dit que c’était très recherché et en gros, la base même du devoir final repose en grande partie sur mon travail. Alors je sais que ce n’est que le début, qu’il me reste disons… Deux ans et demi. Mais je dois avouer que je me plais à ressentir cette satisfaction.

En fait, je sais depuis le début que ce par quoi je vais passer sera pénible mais quand je repense à ceux qui se démènent pour avoir de bons résultats au lieu de se concentrer uniquement sur un simple dix, et quand je regarde ceux qui « par chance » ont un don pour l’apprentissage, je me dis qu’ils ont tous un point commun… : Un avenir tout tracé…

A l’heure actuelle, c’est tout ce que je demande, et comme on dit : » Vise la lune, pour retomber dans les étoiles »

Je crois juste qu’il est temps pour moi de me surpasser. De me lancer dans ce projet égoïste de vivre la satisfaction que peut apporter un devoir réussi ou une appréciation des plus positives même si pour cela, je dois sacrifier quelques parties de plaisir ou je ne sais quelle sortie.

Alors je ne dis pas que c’est simple et que je me fiche des autres car je reste humain et j’ai besoin d’un équilibre c’est évident. Mais pour la première fois, je crois bien que je vais faire l’effort continu de fournir le meilleur de moi même, de foncer tête baissée de façon à ne rien regretter et d’obtenir ce que je convoite depuis le tout début….

Il y a un temps pour tout,

Aujourd’hui c’est celui de la réussite.

Je ne m’attarde plus sur les jaloux,

Car je compte bien dépasser mes limites…

…Profit…

Si il y a quelque chose que la vie m’a appris et surtout maintenant que je suis en stage,c’est qu’il faut savoir profiter de tout ce qu’elle nous apporte et même de relativiser quand les choses vont mal car il y a toujours pire. De plus,même dans le malheur,il y a au moins une chose qui reste positive. Rien que d’aller se coucher un soir et d’ouvrir les yeux le lendemain,chose qui pourtant nous semble ordinaire,mais ne l’est pas tant que ça! Pour parler de mon stage,par exemple,j’y suis depuis trois jours et mes impressions ne sont que trop bonnes. Je suis avec une équipe magnifique et je m’y amuse en même temps que j’apprends. Mais la où je veux en venir,ce sont les gens dont j’ai la charge… Tous handicapés mentaux. Soit de façon congénitale,soit acquise… Cela veut dire,qu’à un moment de leur vie,pour certains,ils étaient comme vous et moi,de simples gens ordinaires qui faisaient des choses toutes aussi ordinaires mais qui avaient de l’importance pour eux. Ou pire encore,les autres qui eux, »n’ont pas eu de chance » et ce dès le début… Alors il est vrai qu’à chacun ses problèmes,son caractère et que du coup,nous vivons notre vie différemment. Il est vrai qu’on a tendance à estimer que les choses nous sont acquises mais c’est faux. Respirer,se mouvoir,aimer et détester,se faire des amis,parler,percevoir… Toutes ces choses qui nous paraissent anodines sont pourtant un cadeau qu’il nous faut chérir à chaque seconde,car peut-être ne voyons nous pas leur importance mais imaginez,ce que ça pourrait faire de toujours rester assis sans jamais pouvoir se lever… D’être toujours plongé dans le noir,alors que nos yeux sont ouverts…

En disant cela,je pense à ceux qui veulent mettre fin à leur vie à la première difficulté. Je pense à ceux qui s’énervent ou qui considèrent leur vie nulle et inutile parce qu’ils n’ont pas eu tout à fait ce qu’ils espéraient… Je sais que tout ça est superficiel,mais en disant ça,je pense à ceux qui l’hiver venu,n’ont pas de toit sous lequel dormir. Je pense à ceux qui ont tout perdu. Je pense à ceux qui n’ont même pas une réelle conscience de vie mais qui chaque jour,persistent à afficher toujours ce même sourire malgré la difficulté.

Tout cela pourrait me parler des heures durant,mais le plus important dans ce message,c’est qu’il est nécessaire de nous mettre dans un coin de notre esprit,que la vie est quelque chose de précieux. Qu’il nous faut la vivre au maximum. Qu’on ne nous a jamais dit qu’elle serait simple et que c’est justement ça sa beauté,car chaque jour est une opportunité qu’il faut saisir. Parce qu’on ne sait jamais… A tout instant,tout peut basculer…

Peut-être suis je trop extrême. Peut-être je parle de choses qui me dépassent mais je n’ai pas besoin de vivre toutes les souffrances du monde pour savoir qu’elles sont la. Qu’elles nous guettent. Je n’ai pas envie de regarder le temps passer me disant que je l’ai ce temps. Je n’ai pas envie de perdre ceux qui me sont chers en me disant que je n’ai pas su profiter comme il se devait de leur présence…

J’ai juste envie de mordre la vie à pleine dent, même si au détour,je risquerai d’en laisser une ou deux… J’ai juste envie de ne pas me retenir et de continuer à témoigner ce sourire et toutes les attentions,dont je dispose,aux autres. Juste envie de me dire le jour venu, que cette vie,je l’aurai au moins pleinement vécue…